D'autres horizons, un voyage. e-mail: c.borjak@freesurf.ch  
Quellon, le 18 mars 2003
Melinka, ma douce !
   El catamaran
   El pueblo, los pescadores, la vida de la isla
   Mi casa, ellos...

Melinka, ma douce !!!!
Village d'une ile perdue, 2500 habitants, tous des pecheurs.
Premierement le voyage sur "Le Catamaran" :
Un nouveau bateau est arrive ici en Patagonie, un catamaran (motorise) Norvegien. Bateau suffisament grand pour pouvoir accueillir env. 200 personnes, et qui file sur les mers de Patagonie, entre les nombreuses iles desertes, a une vitesse incroyable. Une moyenne de 22 noeuds, soit 22 miles nautique a l'heures !!!
Le trajet de Puerto Chacabuco a Melinka est d'environ 200 km., et il a ete parcouru en 4 heures. Impressionnant !
Puis, c'est l'arrivee a Melinka. Pas de panton pour ce nouveau bateau, alors le passage des personnes ce fait par le biais d'autre bateau, au l'arge. Et de la commence la vie a Melinka.
Premiere aventure a bord de ce bateau de pecheurs ou les passagers du luxueux catamaran ce retrouve sur le pond d'une "lancha" au beau millieu de tuyaux et de pompes rudimentaires pour la plongee, de meme qu'au millieu de caisses pour le stockages de poissons, molusques et autres fruits de mers. Le tout est de ne pas glisser sur ce sol encore plein de reste de la peche d'avant.
Et m'y voila. Le seul touriste, avec son sac a dos a debarque. Je me dirige au hazard dans ce village a la recherche d'un endroit pour dormir, les gens me regardent, peut-etre surpris, surement amuses, jusqu'a que je tombe sur des alcooliques au bord du chemin qui me dirige vers une maison. J'ai trouve l'endroit au je vais passer quelques jours. Une femme, Margarita, d'origine idienne, est la patronne des lieux. Ainsi que de deux pecheures qui travaillent pour elle (elle meme travaille pour un patron qui est a l'ile de Chiloe...).
Les formalites se font assez rapidement, mais ou elle semble insister c'est sur l'etat des "Baños"...
En effet, le prix est bas, 6000 pesos par jours tout inclus : repas, boissons, chambre mais...
Mais pas de douche, et les toillettes sont vraiment dans un etat pitoyable. Pas d'eau courante, pas de papier, pas d'hygiene, pas d'electricite, plancher troue, fuite d'eau du toit quand il pleut, horrible !!! Du jamais vu pour moi... Mais j'y reste.
C'est l'apres midi, l'heure du "once", et on me sert une platee d'oursin. je dois y gouter. Impossible, impossible d'avaler cette patee gelatineuse orangee que forme l'interieur de l'oursin. Serait-ce cette odeur puissante de la mer ou celle des toillettes que j'ai visite auparavant ? Pas grave, je me rabats sur le pain maison qui est bon.
Les jours passent, les surprises aussi, mais l'aimabilite des ces gens me fait plaisir. J'ai trouve encore un endroit qui vit, perdu en Patagonie, au rythme des marrees, du vent, des poissons, de la nature ou les touristes n'y sont pas encore. Un endroit que j'aime.
Les repas sont vraiment bon, malgre toujours cette peur de l'hygiene qui laisse vraiment a desirer. Centolla (araignee de mer), molusques marins, poissons frais et fumes, poulet, algues, crabes (dont ils les laissent mourir dans un seau durant quelques jours avant de les cuisiner ! J'aime vraiment le crabe, mais ayant trop peur d'attraper la mort, je n'y ai gouter que d'une pince. J'suis pas mort !)
Les jours passent, le bateau que je devait prendre est en panne et je suis donc bloque sur cette ile, les repas sont tjs bon, les toillettes tjs aussi sales, et les gens du village commence a me connaitre, ils sont de plus en plus souriants.
La vie ici est calme, a minuit plus d'electricite, la journee pas d'electrticite, les pecheures repeinnent leurs bateaux, les reparrent ou en construisent de nouveaux, partent a la peche, reviennent plus que charge d'oursin dont l'endroit en a fait la specialite, et ainsi la vie va au milieu de ces payages fabuleux.
J'apprend beaucoup de la vie de ces gens, de la vie du Chilien, de la vie de l'Amerique du sud. Je m'y plait.
Et v´la, ma route se poursuit vers le nord a la quete de nouvelles aventures, vers de nouveau horizons. J'suis a Quellon, sud de l'ile de Chiloe...

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Melinka, oh sweet Melinka !!!!
Lost village of an island, 2500 inhabitants, all fishermans.
First of all, the trip on "The Catamaran" :
A new boat has came here in Patagonia, a catamaran of Norway. Boat big enough to take 200 people, and that goes uncredibly rapidly between the islands of Patagonia. The average speed of that boat is 22 nots, 22 nautic's miles per hour !!!
The trip from Puerto Chacabuco to Melinka is around 200 km., and has been done in 4 hours. Impressive!
And, this is Melinka. No place for that new boat on the port, so the passengers have to change boat, away in the sea. And from here the life of Melinka begins.
First adventure on that fisherman's boat where the passagers of the luxurious catamaran are now, right in the midle of pipes and olds machines that are used to for the divers, as well as between boxes for the fishes, crabs and other seafood. The only thing is not to swip on that floor still full of pieces of fishes and seafood.
Here he go. The only tourist, with is backpack has came. I'm wonderring around in the village to find a place where to sleep, the people looks at me, maybe surprissed, surely amussed, until i found some alcoolics on the way that give me a adress. I've found the place where i'm going to spend some day. A woman, Margarita, from idian's origin, is the boss of that place. And as weel as two fishermans that work for her (she works as well for a boss who's on the isle of Chiloe...)
The presentations are done very quickly, but where it seems to have a problem is on the "Baños"...
Yes, the price is low, 6000 pesos per day, all included : meals, drinks, room, but...
But no showers, and the toilets are very bad. No water (just on a pipe), no paper, very dirty, no electricity, holes on the floor, water falling from the roof when it's raining, horrible !!! I've never seen that before... But i stay.
This is the afternoon, time for the "once", and they give me a plate of raw seafood. I have to taste. Impossible, impossible to swallow that orange "gelyty" stuff. Is it the strong smell of the sea or the smell of the toilets that i've seen before? Anyway, i eat the good house's bread.
The days go by, the surprises as well, but i like the aimability of those people. I found a place that is standing, lost in Patagonia, by the rymthe of the sea, of the wind, of the fishes, of the nature where there is still no tourist. A place that i like.
The meals are very good, althought the dirt of the house. Centolla (sea spider), seafood, Fresh and smoked fishes, chicken, algua, crabs (that they live dying somes days before cooking them ! I really like crabs, but having fear of dying, i've just eaten a little peace. I'm not dead yet !)
Days go by, the boat that i should have take is not coming so i have no choise but staying here, the meals are still good, the toilets still dirty, and the people of the village are strarting to know myself, they are more open.
The life here is very calm, at midnight no electricity, the day no electricity, the fishermen paint their boats, fix them or build new ones, go fishing, come back full of seafood (speciality of that place), and the life goes by in the middle of beautifull landscapes.
I learn a lot of the life of those people, of the Chilian , of the life in South America. I like this place.
And that's all, i'm on the way to the north, to new adventures, to new horisons. I'm now in Quellon, south of the isle of Chiloe...

photo: El Catamaran  La baie de Melinka  Vue aerienne de Melinka  La mer, le phare  


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Réalisation: Philippe Noverraz